Ci-dessous, les trois gagnants de la première édition du prix "apprenez le Monde" ! Trois projets originaux représentant nos valeurs et notre ambition !
1er Prix Go&Live
Par Manon LETHIMONIER et Amélie PHEULPIN
Fin 2019, nous avons créé le projet Raising Kenya, avec pour but de venir en aide aux enfants du bidonville de Kibera, à Nairobi au Kenya. Nous avons participé et gagné avec immense joie le concours Apprenez le monde organisé par la fondation d’entreprise Go & Live, et les 10 000€ promis aux vainqueurs. Avec également l’aide et le soutien de volontaires du Décathlon de Nairobi, nous avons pu construire pierre après pierre ce projet titanesque qui nous tenait tant à cœur, jusqu’à l’aboutissement final : notre venue à Nairobi et notre rencontre avec les enfants.
En amont et sur place, nous avons ainsi pu (et il faut se rendre compte que chaque point est exceptionnel pour eux) :
• À l’école d'Ayany primary school :
◦ Faire construire un terrain multisport et une piste de course dans la cour de récré
◦ Organiser des ateliers manuels et scolaires : peinture, pâte à modeler, dessin, cours de swahili/français, etc.
◦ Organiser des ateliers sportifs et des jeux : badminton, foot, basket, tomate, danse, tir à l’arc, etc.
◦ Préparer un repas pour les 1200 enfants de l’école + leur laisser du budget pour en organiser d’autres
◦ Faire don de matériel scolaire et créatif : cahiers, feuilles, crayons à papier, Bic, peinture, pinceaux, cahiers de coloriage, crayons de couleur, feutres, feuilles de dessin, règles, gommes, ciseaux, pâte à modeler, etc.
• À l’orphelinat Kibera Angels of hope Foundation :
◦ Organiser une journée de partage avec les enfants : danse, peinture, jeux, etc.
◦ Organiser un repas pour les enfants de l’orphelinat
◦ Faire don de 300kg de nourriture : riz, farine, huile, sucre, lentilles, haricots, etc.
◦ Faire don de plus de 160kg de vêtements et doudous
◦ Faire don de nombreux produits d’hygiène : savons, brosses à dent, dentifrice, papier toilette, serviettes hygiéniques, etc.
Il nous revient désormais de continuer à développer ce projet et à leur venir en aide à notre échelle. Cette expérience extrêmement riche en émotions a été une véritable leçon de vie, elle nous a appris à relativiser, à nous ouvrir encore un peu plus au monde qui nous entoure, ou encore à ne partager que de la joie autour de nous, comme eux arrivent si bien à le faire alors qu’ils n’ont rien. On ne les remerciera jamais assez pour la dose de sourires et d’amour qu’ils nous ont offerte en retour.
Par Mathieu COURDESSES
Wild in Paris est un projet monté par le photographe Mathieu COURDESSES. Aujourd’hui la protection de l’environnement est au cœur du débat, sensibilisant de plus en plus de personnes. Petit à petit, nous nous dirigeons vers l’extinction de nombreuses espèces emblématiques de notre planète. Wild in Paris propose aux citadins d’observer ces animaux dans leur état naturel sans pour autant les enfermer dans des cages. La qualité des clichés et leur caractère immersif sont essentiels pour rendre ce spectacle multi sensoriel unique et inoubliable.
Loin des salles austères des galeries des grandes villes, nous voulons faire voyager le visiteur au cœur d’un écosystème magique et fascinant : la jungle. A défaut de pouvoir transporter les Parisiens sous toutes les canopées mondiales, apportons-leur la jungle et son ambiance à quelques stations de métro ! Grâce aux photographies animalières, cet univers mystérieux et envoûtant est à portée de main, d’oreille et de regard…
Grâce à Wild in Paris, le visiteur aura l’impression d’admirer la faune et la flore de toutes les jungles les plus sauvages de la planète. De la fabuleuse forêt amazonienne jusqu’à la Jungle de Sumatra en passant par le parc de Virunga sur les hauteurs du volcan congolais, la visite fera voyager et découvrir la faune d’un biome aux citadins. Contrairement aux expositions animalières classiques, nous allons faire appel à 4 des 5 sens de nos visiteurs aventuriers.
- La vue : le regard est évidemment au cœur de l’exposition Wild in Paris, tout d’abord par la beauté des serres tropicales qui abritent l’exposition. La variété de la flore, les bassins, et la serre en elle-même constituent un lieu d’exposition improbable mais « photographiquement » immersif.
- L’ouïe : Des sons sont diffusés aux quatre coins de la serre via des enceintes dissimulées. L’intérêt n’est pas d’avoir une seule et unique bande son commune pour toute la zone, mais de les faire varier en fonction des moments de la journée, et des régions du monde. Dans la jungle de Sumatra, les vocalises des gibbons au petit matin accompagneront les visiteurs tandis que de l’autre côté de la serre, les aras et leurs cris stridents s’entendront dans la flore brésilienne.
- L’odorat : Pour ce sens, nul besoin d’intervention. La serre tropicale nous offre les senteurs des milles et une fleurs du monde entier. Le visiteur ferme les yeux : le doux parfum de la végétation et l’humidité ambiante laissent son imaginaire voyager sur les flancs des montagnes chinoises ou dans l’odoriférante forêt congolaise.
- Le toucher : écarter les lianes et pousser les branches d’un bananier pour apercevoir un dragon de Komodo, sentir les gouttes de l’humidificateur sur sa peau comme dans une brume épaisse de la Jungle indonésienne. Toucher et sentir font partie intégrante de l’expérience Wild in Paris
Pour en savoir plus : http://mathieucourdesses.com/wild-in-the-city/
Par Honorine SOTO
Calepin à la main, appareil photo pour mon ami Hugo, c’est ainsi que nous avons parcouru pendant 15 jours la Creuse et la Corrèze l’été dernier. Mon idée de départ ? Parcourir ces deux départements, y découvrir leurs richesses et leur « redonner la cote » aux yeux des jeunes.
J’avais un petit peu planifié nos différentes étapes mais je me suis laissé volontairement beaucoup de moments « libres » car je crois profondément que c’est en « se perdant » dans un territoire que l’on accède à l’âme de sa population. Plusieurs fois, nous avons eu des échanges avec des locaux par pur hasard, grâce à un événement que l’on avait vu sur un panneau au bord d’une route. Le fait d’être véhiculé et d’avoir tout notre matériel de camping a été très pratique pour notre flexibilité.
Personnellement, ce projet m’a énormément apporté : non seulement, nous avons parcouru des territoires riches en histoire et en beauté mais nous avons surtout rencontré des femmes et des hommes passionnants et passionnés par leurs terres. C’est cela que j’ai voulu transmettre par mes mots et les photos d’Hugo dans mon projet final de petit magazine.
Aujourd’hui, je suis en échange universitaire — dans le cadre de mon Master 2 de Journalisme — à El Paso au Texas. Étant à la frontière du Mexique, je commence actuellement un second projet sur la frontière et ces nombreux Mexicains qui traversent la frontière pour venir étudier, vivre, travailler, ici, aux États-Unis. Comme pour le projet « Un été en Creuse », la notion de territoire est encore une fois centrale.
Crédit photo @Hugo HENRY